(90)  Visite chez Monsieur Lionel Lejeune, le 18 décembre 1980, St-Hyacinthe

Lionel Lejeune

  Famille Apestiguy                            
                           

Famille Apestiguy : elle était originaire de Saint-Pierre-et-Miquelon. Il y avait deux frères qui sont venus à l'île, Joseph et Vincent, et une soeur (qui sera l’épouse de Placide Duguay).

 

Vincent fut pendant quelques années trappeur au Lac salé, tandis que Jos était à la rivière Chicotte avant de remplacer Nazaire Arsenault à la rivière La Loutre, puis de quitter définitivement l'île pour aller s'établir sur la Côte-Nord.

 

Vincent a également quitté l'île pour s'établir à Godbout puis à Sydney, Nouvelle-Écosse, où il avait déjà travaillé dans les mines de charbon.

             
  Gardes mobiles (Game Warden)                            
                           

Chasse : les « badges » de « Game Warden » ont fait leur apparition à l'île d’Anticosti vers 1919 ou 1920, lorsqu'un nommé Gagnon devint chef garde au moment du départ de Richard Francis. Gagnon avait amené sa « gang » avec lui.

 

On l'avait baptisée « la gang à Gagnon ». Il y avait plusieurs « gardes mobiles » autour de l'île.

 

Il s'agissait d'hommes célibataires qui trappaient pendant l'hiver sur la côte nord et sud de l'île ; ils étaient installés dans de petits camps.

 

Un garde mobile passait rarement deux hivers au même endroit.

 

J'ai montré une carte de l'île sur laquelle j'avais représenté les différents camps de chasse et de pêche pour m'assurer de leur localisation exacte. Voici les commentaires recueillis auprès de M. Lejeune.

             
  Camps chasse et pêche                            
                           
  • Baie Princeton [?] : Petit camp pour gardes mobiles. Deux de ces gardes furent Césaire Martin et Marc Noël.
  • Bear Bay : Il y avait un garde mobile.
  • Rivière Saumon : Garde avec famille. Celle d’Alphonse Collard dans le temps de Townsend; avant Collard, il y avait la famille Thériault.
  • Rivière Vauréal : Famille de Roméo Dresdell.
  • Baie Observation : Il y eut un garde mobile, quelques hivers seulement.
  • Rivière Patate : Famille de Jean Poulin.
  • Rivière McDonald : Alfred Martin fut le dernier garde ; il quitta l'île pour s'en aller à Arvida.
  • Wreck Point : Petit camp de secours sans garde mobile. Il servait comme refuge.
  • Havre du Brick : Famille de Richard Martin, ensuite celle de Bernard Lejeune fils, frère de Lionel. Puis M. Poitras, et ensuite Wilbond Collard (un des derniers).
  • Baie Martin : Garde mobile quelques hivers seulement.
  • Pointe-aux-graines : Petit camp de secours, jamais de garde permanent.
  • Rivière Canard : À l'époque de Gaston Menier, il y avait un garde avec famille : Jos Lelièvre.
  • Rivière Becsie : Garde avec famille. M. Moreau, père de Rodrigue Moreau, puis Jos Lelièvre, qui fut remplacé par son fils Antoine.
  • Rivière Sainte-Marie : Garde avec famille. John Dresdell, puis Edmond Dresdell.
  • Rivière La Loutre : Nazaire Arsenault, vers 1928, puis Jos Apestiguy.
  • Geun [?] River, Cap McGalivray [?], Glens [?] Cove: Petit camp sans garde pour dépanner les voyageurs.
  • Lac Salé : Vincent Apestiguy, et avant lui une famille de Havre Saint-Pierre.
  • Rivière Galiote : il y eut un seul gardien, Vincent Apestiguy.
  • Rivière Chicotte : Le premier garde était Nazaire Cormier, vers 1930, le deuxième garde, Anselme Poulin ; aucun par la suite.
  • Rivière Pavillon : Petit camp pour voyageurs.
  • Rivière Maccam [?] : Garde mobile, David Martin, seulement un hiver.
  • Rivière Chaloupe : Famille Jean Poulin pendant 15 ans.
  • Pointe Bilodeau : Petit camp de dépannage.
  • Lac Lacroix : Johnny Francis.

 

             
  Parc à Outardes                            
                           

Parc à outardes : Quelques rennes ont été enfermés dans le parc à outardes que l'on avait agrandi pour loger ces derniers.

 

On avait isolé ces rennes en vue de les dompter pour en faire des animaux de trait; un seul fut dompté, par François (Frank) Lejeune.

             
  Canon de Baie Ste-Claire                            
                           

Canon : Le canon situé à la Baie-Sainte-Claire dans le Carré français fut installé sur un stand en bois près du Château, plus précisément sur l'emplacement où avait été installé la première fois le phare du Château.

 

Ce phare reposait sur un socle en ciment qui fut démoli.

 

Aujourd'hui, on ne retrouve que la base en ciment de faible épaisseur (dont on retrouvera la description dans mes notes).

 

Ce canon fut sorti de l'île par Mgr Bélanger et est présentement à Baie-Comeau dans un parc situé près de l'usine.

             
  Canon                            
                           

Un canon fut retiré de la mer à la Pointe-Ouest (sur le reef), au cours de l'été 1961 par le docteur Synott.

 

Le canon fut amené au village; on vida sa gueule qui renfermait boulet et poudre. Le Dr Synott a amené ces boulets avec lui.

 

Cet incident est survenu l'année de la mort du frère Irénée Lejeune qui était en visite à l'île avec le Dr Synott.

 

Charlie McCormick dit que cela s'est produit en 1964 (c'est faux). Le canon serait à l'île Sainte-Hélène, d'après Charlie.

             
  Fleurus                            
                           

Un des capitaines du Fleurus se nommait Maurice Lévesque.

 

Ce dernier est mort en février 1980. Il a travaillé pour la compagnie Papier Reed.

             
  Johnny Girard                            
                           

Johnny Girard : Il fut pendant le temps de Ashbaugh garde-chasse, gardien de la maison du quai et jobbeur.

 

Le chemin qui partait de la huitième maison du Cap blanc, montait sur le cap puis s'enfonçait dans les bois portait son nom.

 

Une fille de Johnny, Delvina, a épousé Peter Wright; celui-ci quitta subitement l'île au sortir de l'église pour ne plus jamais y revenir.

 

On prétend l'avoir vu à Québec et l'histoire raconte qu'il est décédé en Colombie britannique.

 

Delvina devint bonne au presbytère et s'occupa activement des ragots du village qu'elle transmettait au curé.

             
  Hôpital des contagieux - 1926                            
                           

Un entrepôt pour le foin, pour les grains et les pommes de terre fut transformé en hôpital en 1926 afin d'accueillir les patients, beaucoup plus nombreux à la suite de la reprise de l'exploitation forestière.

 

Un hangar situé en face de l'hôpital, localisé à la ferme Saint-Georges, fut transformé en hôpital des contagieux à cause de plusieurs cas de fièvre typhoïde.

 

Cet hôpital fut nommé « Hôpital des contagieux ». Il y avait trois infirmières : Mlles Veilleux, Taylor et Gendron.

             

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis