Compétition de mouche | |||||||||||||||||||||||||||
Martin-Zédé organisait des compétitions et en particulier une compétition de lancer de la mouche.
Un guide tenait la mouche et reculait le plus moins possible du rivage; le pêcheur tendait la perche et, au signal « go », le guide lâchait la mouche qui allait se déposer sur l'eau de la fosse.
M. Martin-Zédé était d'une très grande dextérité et pouvait lancer sa mouche avec une précision extrême. |
Vue aérienne - 1926 | |||||||||||||||||||||||||||
Les cartes postales, surtout celle qui montre le village (vue aérienne) furent prises en 1926 par le consortium qui deviendrait propriétaire de l'île.
Un avion de la compagnie, basé à Lac-à-la-tortue (Grand’Mère) vint faire un inventaire de l'île et pris des photographies aériennes (ministère Terres et Forêts).
Cet hydravion était basé au lac Plantain et les gens voyageaient avec des chevaux jusqu'au village. Il était interdit d'atterrir sur la baie Ellis à cause des vents et des marées. |
Agriculture - crise 1919 | |||||||||||||||||||||||||||
La crise de l'agriculture de 1919 eut pour acteur principal le chef agricole, M. Pucet, qui fut congédié par Martin-Zédé.
Pour se venger, il s’organisa afin d'accumuler le moins de fourrage possible pour alimenter les animaux pendant les mois d'hiver. Lorsque M. Yerly se rendit compte de la situation, dès son arrivée en novembre, il souligna le fait à M. Pucet, qui s'en foutait.
Pendant 10 jours, un brise-glace essaya de ravitailler l'île en foin, mais en vain. On dut abattre la moitié du troupeau.
Les camps dans la forêt se nommaient « caches », surtout ceux qui renfermaient la nourriture. |
Phare Est et Ouest | |||||||||||||||||||||||||||
M. Rioux, gardien du phare de la Pointe Est, voulut devenir gardien du phare de la Pointe Ouest après le départ de Lorenzo Malouin, qui alla travailler à Montréal (chez Dupuis frères).
Une manoeuvre politique de M. Renaud, grâce à l'appui du député du comté, réussit à obtenir le poste pour Horacio Malouin.
Donc, le premier gardien du phare de la Pointe Ouest fut le père d’Alfred Malouin, puis ce fut le tour d’Alfred, puis celui de Lorenzo, puis d’Horatio.
Par après, c’est un Duguay (Marcel ?) qui fut gardien du phare. |
Martin-Zédé mémoires | |||||||||||||||||||||||||||
Les mémoires de Martin-Zédé, L'Île ignorée, ne relatent les effets qui sont survenus que pendant les mois d'été (3 ou 4 mois).
Il ne rapporte donc que les événements étant survenus à l'île pendant son séjour annuel.
Il ne relate pas les événements de l'hiver que l'on retrouve, en partie, dans les comptes-rendus des réunions hebdomadaires. |
Martin-Zédé nu | |||||||||||||||||||||||||||
Martin-Zédé avait un ami, M. Taché, imprimeur de la reine à Ottawa, avec qui il se baignait nu dans la baie Ellis et se séchait dans la même tenue en face du foyer de la grande salle du Château.
Mme Lésé Lejeune, cuisinière, les menaçait de « la leur couper » s'ils ne se couvraient pas de vêtements. |
M. Ellessen (jobbers) | |||||||||||||||||||||||||||
Un des contracteurs (jobbers) de l'époque était d'origine norvégienne, M. Ellessen, qui épousa une fille de l'île.
Cet homme, de même que plusieurs de ses compatriotes, s'était établi au lac Saint-Jean après que leur vaisseau se soit échoué à la rivière Saint-Jean (Côte-Nord).
Ces Norvégiens avaient alors décidé de s'établir au lac Saint-Jean et c’est de là que ce monsieur Ellessen vint couper la forêt d'Anticosti. |
Saluer Martin-Zédé | |||||||||||||||||||||||||||
On devait toujours saluer Martin-Zédé au risque de perdre son emploi si on oubliait.
Il fallait également parader devant Martin-Zédé, c'est-à-dire demander un rendez-vous ou une entrevue par l'entremise d’un contremaître ou d'une autre personne adéquate. |
Exploitation forestière | |||||||||||||||||||||||||||
Tous les livres et écrits concernant l'exploitation forestière à l'île dans le temps d'Ashbaugh étaient envoyés directement à Paris.
Il y avait aussi deux administrations et M. Renaud ne savait rien de ce qui se passait du côté exploitation. |
Louis Denis Hudon | |||||||||||||||||||||||||||
Ashbaugh : le dernier chef forestier fut un dénommé Louis Denis Hudon dont la mère était irlandaise; il eut une vie mouvementée dans le monde des affaires. |
Trois bateaux | |||||||||||||||||||||||||||
M. Tancrède Girard a construit trois bateaux de l'île : le Jolliet, le [espace blanc] et le Copaco. |
le Régal, maison sur quai | |||||||||||||||||||||||||||
L'une des maisons construites au début du quai en face de l'Office se nommait le Régal et c'est là qu’on logeait le commis préposé au service forestier. |